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Pourquoi le « Grand Train » ?
Tout simplement parce que les trains circulaient sur une voie dont l’écartement de 1,45 m était le même que celui du réseau national, permettant ainsi le raccordement direct à ce réseau, à Vendôme, Blois et Romorantin. Toutes les autres lignes intra-départementales étaient des lignes de tramways exploitées par la Cie des Tramways de Loir-et-Cher. Les tramways (à vapeur et électriques pour certaines lignes) circulaient, eux, sur une voie dite « métrique » (écartement = 1 m) dont le coût de construction était moins élevé.
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Le tracé de la voie ferrée sur nos communes
Le parcours du train sur le territoire de Cheverny et Cour-Cheverny peut être observé sur le plan cadastral où figurent les parcelles (étroites et allongées) représentant l’ancienne emprise de la voie ferrée : reliées les unes aux autres, elles forment un long « tuyau » presque ininterrompu. De même, on peut encore, à certains endroits, voir les maisons des gardes barrières voie de Chantreuil (1) ou chemin des Bons-Coeurs (PN n° 204, la plaque signalétique est toujours présente).
Le dernier train
Le dernier train
Sur notre ligne, le transport des voyageurs cessa en 1938, fut rétabli en 1939 puis cessa à nouveau définitivement après la défaite de juin 1940, seul subsistant le trafic des marchandises jusqu’au bombardement, le 11 juin 1944, du pont sur la Loire qui entraîna l’arrêt total de l’exploitation.
Les rails furent déposés en 1950.
(1) Lire aussi le témoignage d’Alice Leroux, garde-barrière,
et les "Toponymes et le train"
(1) Lire aussi le témoignage d’Alice Leroux, garde-barrière,
et les "Toponymes et le train"
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Les Boute-en-train |
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